Extrait du journal

Ils ont abattu l’aigle altier, L'aigle des tsars. empereu'S-papes ; L'aigie à deux têtes, carnassier Portant la couronne et la chape Et dans les plis de leur drapeau Arboré par des mains ferventes, lis ont mis, enseigne éloquente, Et la faucille, et le marie u L’aitle aux becs avides, cr chus, C'était le sinistre rapace Vivant de sang, jamais repu, Appes tissant 'a menace, Sur la multitude à genoux Ainsi que sur la fière élite. Des cruelles séries bénit s Tenant la potence et le nouet ! ...La faucille évoque moissons, Besogne rude et nourricière, Poursuivie en couacs saisons Dans l'air libre et dans la lumière. e. Elle évoque aussi la beauté. L'abondance payant la peine : Des chants et des fruits par la plaine ; Des coquelicots par les blés ! ...Le marteau parle du labeur De l'humble ouvrer er qui féconde Les vastes rêves du penseur, Et réalise, dans le monde, Tous les espoirs, tous les progrès : Depuis la première charrue, J.a première presse appart e, Nous vivons tous de ses bienfaits ! Voici le temps de l’équité : . Sans le travail, point de richesse ; Sans l'effort point de liberté ; Que l’inutile disparaisse... ...Et c'est pourquoi, sur leur drapeau, Celui des travailleurs — le nôtre — Les bolcheviks, ardents apôtres , Brandissent faucille et marteau !...