Extrait du journal

Bien que Marianne eût conscience d'avoir le sort pour elle, cela n'empêchait pas qu'elle n'éprouvât une terrible émotion en descendant la caYée,—la plus troublante qu'elle eût en core ressentie. Aussi ne tarda-t-elle pas à ralentir sa marche et même à s'arrêter tout à fait. Puis elle se remit en route. Puis elle s'arrêta en core. Si elle le trouvait l'attendant, il ne fallait point qu'elle l'abordât dans cet état d'agi tation violente. Que penserait-il d'elle?Elle devait se dominer, se calmer, comprimer les mouvements désordonnés de son cœur, ou bien elle ne pourrait pas lui répondre. Et de nouveau elle s'arrêta pour se calmer ; mais ce n'est pas à la volonté qu'obéissent les mouvements du cœur, ce n'est pas par Traduction iuterdite. Reproduction autorisée pour les journaux qui ont un traité avec la Société des gens de lettre?, mais seulement après la fia de la publication en feuilleton dans le Siècle....