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Le Siècle, 5 août 1855

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Le Siècle
5 août 1855


Extrait du journal

Le 30/Oau compt. est resté à... 67 f. 05 c. en baisse de »r.25c, — èi terme 67 25 — » »» — emp. 1855. 67 30 — » 20 Le 41/2 O/Oaucompt. est resté à.. 94 f. 75 c. en baisse de » f. 25 c. — à terme 95 20 — » 05 — emp. 1855 95 25 — » »» t>eex heures—La bourse était remise, dès l'ouverture des affaires, de l'émotion qu'elle avait éprouvée hier. Les valeurs ent débuté à des prix beaucoup plus élevés que le3 eours de clôture d'hier. Cette hausse a déterminé un certain nombre de ventes de la part des acheteurs qui n'avaient pu vendre hier. Les prix sont, par suite, stationnaires ; quelques valeurs ont même un pou rétrogradé, mais le marché présente un aspect très ferme. La ,1 0/0 est encore délaissé ; ce fonds a fléchi à 67 05 ; niais les affaires sont à peu près nulles à son endroit. Les fonds anglais sont venus,en première et en seconde cotes, Mis cours de 90 7/8 à Si, avec 1/8 de baisse sur hier. trois heures. — Après les réalisations provoquées par les rx avantageux cotés et par la petite liquidation du samedi, hausse a repris le dessus, et les cours se sont rapprochés pour la clôture du point le plus élevé qu'ils aient encore atteint. I»s actions du crédit mobilier particulièrement ont dépassé le prix de 1,160, et elles étaient très recherchées à prime pour le 15 août de 1,230 fr., à 1,245 fr. dont 10 fr. Les actions des chemins de fer'étaient également es faveur, te 3 o/o est revenu à 67 25. On a détaché aujourd'hui le coupon de dividende semestriel sur les actions du Comptoir d'escompte. Ce coupon était de 20.fr, Les actions du Comptoir d'escompte ont été crftées 607 50, prix semblable, avec ledit coupon, au cours de 627 50, coté hier. .Le 3.0/0, qui était resté hier à 67 25, a débuté aujourd'hui à «7 20 ; il a fléchi à 67 fr. et il est resté à 67 25. Les primes sur fonds pour fin courant se sont négociées, celles de 1 fr. de 67 80 à G? 55, et celles de 50 centimes de 68 20 à 68 fr. J-e 41/2 0/0 a débuté il 94 95 ; il s'est élevé à 95 20. Les actions du crédit mobilier ont débuté à 1,140 ; elle ont 'air.au plus bas 1,132 50, au plus haut 1,160, et elles sont restées « 1,155,'avec 27 50 de hausse sur hier. A prime pour le 15 août, ces actions se sont négociées de 1,170 a 1,210, dont 20 fr., et de 1,195 à 1,245, dont 10 fr. . Sur le marché des chemins de fer, il y a eu hausse de 22 50 sur Orléans à 1,242 50, de 20 fr. sur Rouen à 1,240, de 10 fr. sur le Havre à 670, de 10 fr. sur Strasbourg à 940, de 12 50 sur Lyon à 1,237 50, de 32 50 sur Avignon à 1,337 50, de 5 fr. sur I Ouest à 787 50, de 2 50 sur le Grand-Central à 625 et de 10 fr. sur les chemins autrichiens à 670. Il y a eu baisse de 2 50 sur le Nord à 910, de 2 50 sur le Midi à 667 50. Sont restés sans changement les actions nouvelles de Strasbourg à 785. et celles de Genève à 685. ^ A prime de 10 fr. pour le 15 août, on a fait des Orléans de 1,250 à 1,255, dés Nord de 930 à 920, des Strasbourg de 940 à a 950, des Lyon de 1,250 à 1,260, des Avignon de 1,370 à 1,372 50, des Midi de 672 50 à 675, des Ouest de 800 à 802 50, des GrandCentral de 630 à 632 50 et des chemins autrichiens de 670 à 680. Les actions des Omnibus ont varié de 920 à 930 fr.; celles de la Compagnie maritime se sont négociées de 612 50 à 61750; celles de l'Union des gaz se sont élevées à 520. Les actions nouvelles de la Caisse de l'industrie étaient de mandées aVec 15 fr. de prime. On a coté leJPalais de l'Industrie 120, la Vieille-Montagne 365, le lin Cohin 570, et le lin Maberly 720 à 717 50. Londres, 3 août. — 3 0/0 consolidés fermé à 911/4 à 3/8.— ■5 août (dépêches télégraphiques), midi et une heure, 90 7/8 à 91. fc Vienne, 2 août.—5 0/0, 77 3/8. Changes ; Paris, 1411/2. Lon dres, 11 44. Argent, 21 3/4. Berlin, 2 août. — 41/2 0/0,116. Amsterdam, 2 août. — 2 1/2 0/0,63 5/8.Madrid, 30 juillet.—30/0,3125; d° nouveau, 1810.—Changes: Taris, 5 28; Londres, 5120. Eousset....

À propos

Fondé en 1836 par Armand Dutacq, Le Siécle bouleversa la presse française grâce à une stratégie éditoriale révolutionnaire pour l'époque. Comme La Presse de Girardin, fondée la même année, ce quotidien fixa son prix d'abonnement à 40 francs – c'est-à-dire la moitié de celui des autres journaux – et entrepris de compenser cette somme modique par d'autres revenus, tirés de la publicité. Traditionellement anticlérical, il deviendra l'organe de la gauche républicaine pendant une grande majorité de la Troisième République.

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