Extrait du journal

* * * Je viens de lire les premières pages de VAînée. Comme cela ne m’amusait pa<, je ne suis pas allé jusqu’au bout. J’ai constaté que M. Jules Lemaître était passé maître dans l’art de raffiner l’immoralité. La conception scénique, son dialogue sont d’une perversitéabsolument subtile. C’est de la grivoiserie à l'état d’essence, de quintessence parfumée. Il la distille goutte à goutte, mot à mot. Pas une phrase qui ne contienne une allusion déshonnête ; pas une pensée qui n’ait un arrière-fond d’impureté suggestive. Mais le tout est fin, très fin, avec des termes du dictionnoire de l’Académie, ou presque....