Extrait du journal

« Des hommes politiques et des financiers importants et sérieux, est-il dit Jans la lettre, sont persuadés qu’étant sonnés la situation économique actuelle le la Hongrie, la création d'une banque nationale hongroise exigerait pour le moment des sacrifices sérieux et inutiles. Le comte Tisza, ancien président du conseil, et M. Kornfold, membre de la Chambre des Magnats, se sont expr.* niés à peu prés dans ce même sens. Mais il n’y a pas d’homme compétent en Hongrie ni probablement à l'étranger qui puisse supposer que la réunion des capitaux nécessaires à la création de cette Banque rencontrerait des difficultés. Le privilège d'une banque nationale hongroise serait une affaire Brillante et n’importe quel syndicat des banquiers de Londres, de Paris ou de BéT’in s’en emparerait avec empressement, fl faut donc rejeter comme absurde au plus haut degré lu supposition que la Hongrie ait besoin üc/brigucr pour cela a,y/aveur d’une puissance étrangère quelconque et do

À propos

Titre fondé en 1869 par le banquier Merton, la particularité du Soir est, comme son nom l’indique, de paraître après tous les autres journaux à partir de 19h30.  Ayant des sympathies impérialistes à l’origine, le journal se ralliera par la suite à la République tout en poursuivant sur une ligne politique conservatrice, oscillant entre le centre droit et le centre gauche. Le Soir reste un journal d’affaires défendant avant tout les intérêts financiers des différents groupes qui furent à sa tête. Le Soir cesse de paraître en 1932.

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