Extrait du journal

La délégation a d’abord exposé au Président de la République que l’amnistie qu’il avait bien voulu prononcer à la date du 16 février dernier n’avait pas reçu son entière application. Alors, en effet, qu’on faisait connaître officiellement au Conseil général, qui avait pris l’initiative de demander au ministre de la guerre de solliciter du Président cette mesure gracieuse, qu’à la date du 16 février amnistie était accordée aux bonniers pour les contraventions encourues et que les amendes qui n’auraient pas été payées à cette date étaient remises », des poursuites étaient aussitôt après exercées....