Extrait du journal

position de M. Léon Roquet, qui s’y rapporte et qui est du 12 janvier 1884. Dans l’exposé des motifs de sa propo sition, M. Léon Roquet débute ainsi : L’organisation actuelle de la ville de Pa ris est une œuvre de centralisation à ou trance, anormale autant que dangereuse dans un pays libre. Pour la mettre en har monie avec les institutions républicaines et démocratiques, il est nécessaire de la modifier radicalement dans son principe. Ce début suffit à indiquer dans quel ordre de sentiments et d’idées M. Léon Roquet s'est placé. Le titre premier, dont nous avons, il y a quelque temps, publié, dans leur texte, les articles fondamentaux, a pour but d’établir le principe de l’organisation très excentrique, très compliquée, que M. Léon Roquet imagine. Tout d'abord, M. Léon Roquet crée un corps métropolitain, composé d’un corps délibératif, qui est le conseil général métropolitain, et d’un agent exécutif nommé par le pouvoir central. Quel titre convenait-il de donner à cet agent? Paris n’étant pas un départe ment, il n’aurait pas le nom de préfet de Paris. Le conseil métropolitain n’étant pas un conseil municipal, il ne pourrait porter le titre de maire de Paris. I! se rait le syndic des affaires métropoli taines. Le conseil métropolitain est assimilé à un conseil général en ce qui concerne son mode d étection : 1° Il serait élu au second degré, c’està-dire paries conseils municipaux; 2e Le nombre des conseillers métro politains serait le même pour chacun des vingt arrondissements communaux actuels devenus vingt communes dis tinctes. Le titre premier de la loi municipale serait applicable aux communes de Pa ris. Le corps municipal serait le même que celui des autres communes de France....