Extrait du journal

C’est dans la jolie collection Bellum, de l’éditeur Georges Grès, qu’a paru La Maison anxieuse, de M. Lucien Descaves. On lit avec plaisir ce petit livre élégamment présenté. En une quinzaine de chapitres, l’éminent écrivain, si goûté du public contemporain, aborde plusieurs grands problèmes sociaux soulevés par la guerre, la question du travail des femmes, des allocations, des enfants, des loyers, des « embusqués » etc... S’il ne les résoud pas toujours, ces problèmes, d’ailleurs si complexes, il les expose, les analyse, les scrute du moins avec perspicacité, et suggère aux lecteurs des solutions. La grande pitié humaine qui anime le cœur de M. Lucien Descaves s’exprime en ces pages. Elles sont jaillies de verve, émaillées de traits très tins et de très heureuses expressions. Quand il y a, dans un livre, du cœur et de l’esprit, on peut dire que le livre est bon. C’est le cas de La Maison anxieuse. P- L. (G. Grès, 116, boulevard Saint-Germain, i vol. in-18, i fr. ?5)....