Extrait du journal

Le soir venu, tout était prêt à la fonderie. Le ciel était noir; brusquement, la pluie s'était changée engivreglacé, le givre s'étaitchan gé en neige; le vent la chassait en tourbillonsà l'angle des rues, et sur les bords déserts du canal. De rares passants apparaissaient dans les lueurs du gaz. On les voyait aller en grande hâte, les mains dans leurs poches, le menton dans le col de leur paletot, le nez baissé pour affronter le vent; ils battaient là semelle en marchant. Les arbres des quais étendaient dans la brume leurs branches sans ~t feuilles, sur lesquelles la neige s'accrochait grâce à la gelée et de place en place, près d'une écluse, on voyait lamasse lourde d'une péniche que surmontait un mât pointu comVoir pour la première partie, le Temps du 27 septembre au 1(5 novembre....