Extrait du journal

On sait que le gouvernement, en proposant aux Chambres d'abaisser l'impôt sur le revenu des valeurs étrangèrés de 25 à 18 O/o; et en insis'tant particulièrement pour que cette réduction fût adoptée, a obéi surtout à des préoccupations d'ordre monétaire. Il a jugé nécessaire, d'encourager en France les placements en titres étrangers nouvellement introduits nu émis, afin de créer ainsi un courant d'exportations de capitaux de nature à entraîner une diminution de la circulation fiduciaire. Au cours du large débat qui s'est institué sur ce sujet à la Chambre, plusieurs orateurs ont contesté l'efficacité du moyen proposé. Les explications, pourtant très claires, fournies par le ministre des finances,ne les ont apparemment pas convaincus. Ces discussions ont au surplus montré qu'une certaine confusion continuait à régner dans les esprits quant au mécanisme des mouvements internationaux de capitaux et à leur répercussion sur le volume des moyens de payement intérieurs. Il ne sera donc pas inutile de revenir brièvement sur ce double problème....