Extrait du journal

Le discours que M. Mussolini a prononcé hier à Gênes lie peut manquer de provoquer quelque surprise chez tous ceux qui ont cru en toute sincérité? que la conclusion de l'accord italobritannique du 16 avril, l'ouverture des négociations entre Paris et Rome et les décisions qui sont intervenues cette semaine à Genève, eni ce qui concerne la liquidation de. la crise éthiopienne et le maintien de la politique de non-intervention dans les affaires d'Espagne, ouvraient largement la voie à une féconde politique de coopération européenne. On peut penser que cette politique n'en est pas irrémédiablement- compromise, mais le discours de Gênes tend à prouver que bien des points doivent encore être éclairas avant que la collaboration puisse se développer sur un terrain réellement solide. Le moins que l'on puisse dire est que les, paroles prononcées par le Duce a Gênes ne marquent pas un nouveau pas eh avant dans cette, direction.. Ceux qui sont fermement attachés- à, la- cause de la consolidation de la paix ne peuvent que le regretter....