Extrait du journal

L’accusation dé gaspillage des deniers des contribuable? de Paris, et les observations aux quelles répond « le Bureau »_ du personnel non gradé des hôpitaux de la Seine, étaient formu lées, on s’en souvient peut-être, dans une lettre que le Temps du 10 août a insérée, au cours d’une, étude sur les finances de la Ville. Passant outre à l’opposition du ministre des finances, du préfet de la Seine, du président et du rapporteur général de, sa commission du budget, le Conseil municipal a décidé, le 22 juillet, une élévation de l’indemnité de vie chère, qui va exiger 37 millions au moins. Une augmentation inférieure à celle-là avait été proposée; elle ne fut pas retenue. De nombreu ses communications nous furent adressées à ce propos. Et nous disions : Les critiques dont on nous saisit sont loin d’avoir toutes le môme sens : les unes dénoncent le « gaspillage des deniers de te Ville »; les autres signaient des inégalités qui, pour être réparées, impliqueraient des charges nouvelles pour nos finances communales. La lettre du Bureau vient confirmer cette 'dou ble appréciation. En ce qui concerne les gaspillages, l’accu sation est plutôt même renforcée : « Si les quelques-millions alloués au personnel de la Ville sont « gâchés » ou « gaspillés », nous dit-on, nous pouvons répondre du tac au tac en ce qui concerne un plus grand nombre de mil lions. » Ainsi notre correspondant ne se serait pas trompé; les gaspillages existent; seulement ils ne seraient pas là où il a cru les apercevoir. Chacun ne les voit que chez le voisin. Quant au personnel non gradé des hôpitaux, il ne conteste ni l’exactitude du calcul, ni celle des indications dont il a été l’objet; mais il se plaint d’être « cloîtré ». Il proteste contre l’inter nat auquel il est soumis. « Il ne demande ni à être nourri ni à être logé. » Il désire « être assimilé aux corporations insalubres ». Nous signalons bien volontiers ces vœux. Dans quelle mesure la réalisation en serait-elle compatible avec le service régulier des 'mala des? Quelles réorganisations devraient s’ensui vre? Nous n’avons pas à examiner, ici, ces questions; il suffit qu’elles soient posées pour que cette autre interrogation vienne immédia tement à l’esprit : si la Ville déférait à ces vœux, ses finances**’en seraient-elles pas obé rées? C’est le second ordre de considérations qu’abordaient nos correspondants. Un nouveau champ est ouvert à leurs méditations. Il est un autre point, toutefois, sur lequel les chefs de l’Assistance publique et les médecins si éminents des hôpitaux de Paris doivent avoir leur attention spécialement appelée. La lettre. (il Pour te travail seulement* ....