Extrait du journal

ÜiÆa-LtxLaxuLia.t. lo.. .remuai e.vq dentale sont servies, il se fait dans le monde colonial un gros effort en vue d’obtenir que le Congo français puisse contracter un emprunt à son tour. Le commissaire général, M. Gentil, est venu en France dans ce but. M. Etienne fai sait récemment sa rentrée à la Dépêche coloniale par un article dans lequel il exposait l’intérêt du projet, et dans leurs rapports sur le budget du ministère des colonies, M. Gervais, à la Chambre, et M. Saint-Germain, au Sénat, l’ont chaleureusement appuyé. On sait que pour notre compte, nous avons depuis longtemps pris parti sur la question. Le pays est immense, et comme toutes les fdrêts tropicales, rempli de richesses naturelles. Mais ses habitants étant les plus sauvages de la terre, n’avaient, quand nous y sommes arrivés, littéralement rien fait encore pour l’aménager. C’est pourquoi notre avis a toujours été que dès que nous lui avons eu envoyé un gouverneur et donné l’apparence d’une colonie régulièrement constituée, nous aurions dû nous préoccuper de mettre à sa disposition les ressources nécessai res pour lui créer le minimum d’outillage sans lequel sa mise en valeur restera une entreprise impossible. L’on a eu le tort de ne pas le faire, on serait inexcusable de tarder encore. Jusqu’à présent on pouvait avoir .quelque incertitude sur la va leur réelle du Congo français, mais aujourd’hui aucun doute n’est plus permis. Il a été exploré à peu près dans toutes ses parties, et le déve loppement rapide de son commerce atteste d’une façon incontestable que les explorateurs n’ont pas exagéré les espérances qu’il peut faire concevoir. • r ....