Extrait du journal

ces messieurs (n° 44212,10 mars 1860) était ainsi conçu : « Application de l’air comprimé ou di laté^ employé comme moyen de transmission de force et de mouvement d’un point à un au tre, pour remplacer les vis et leviers de serrage des freins de tout genre qui servent à modérer ou à régler la vitesse des arbres et des volants des machines, des voitures de toute espèce et particulièrement des locomotives, voitures, wa gons, qui composent les trains de chemins de fer. » Voilà le principe du frein à vide et du frein à air comprimé, au frein Westinghouse comme du frein Smith. Dans le mémoire descriptif, on lit : « Ces appareils, d’une solidité et d’une sim plicité extrêmes, auxquels on peut donner une puissance immense, fonctionnant soit à la main, soit par l’action du moteur lui-même auquel il3 sont appliqués, et peuvent utiliser la force vive qu’on veut détruire. Leur action, variable à l'infini dans les limites de leur puissance, per met également de ralentir le mouvement ou de l’arrêter brusquement sans craindre, en aucun cas, la rupture des organes de transmission. Ils se manœuvrent avec une grande facilité au moyen de robinets placés sous la main, dont l’ouverture, plus ou moins complète, fait varier la puissance d’action du frein, etc. » Et plus loin : « Nous appellerons freins pneumatiques l’en semble des appareils de transmission de la force, soit de la main, soit du moteur, sur le leviers des freins ou sur les freins eux-mê mes. » Il se compose de deux pièces principales: » 1° Une pompe pneumatique, soit aspirante, soit foulante, suivant qu’on veut agir par l’air dilaté ou par l’air conprimé; » 2° Une cuvette métallique avec une mem brane en caoutchouc vulcanisé et piston calculé suivant l’effet à produire. » Des tubes étanches en métal, gutta-percha, caoutchouc ou toute autre substance, ser vent à mettre en communication les deux pièces principales, pompe et cuvette, et complètent l’appareil. »...