Extrait du journal

feins oui ’ C/était écrit... Non pas là haut, sous la dictée d'un Dieu dont les desseins sont impénétrables, mais, ici-même, dans nos codes, dans nos lois, sous la dictée d’un législateur qui a le devoir et le pouvoir de réparer ses erreurs. Et, tant que ces erreurs subsisteront, il est permis de dire que le juif en question a pour complices nos officiers ministériels, nos magistrats, nos agents du fisc, c’est-à-dire l'Etat lui-même. ‘ Pourquoi n'avons-nous pas encore révisé notre législation hypothécaire? Pourquoi n’avons-nous pas créé le litre de propriété ? Pourquoi n'avons-nous pas rendu plus facile,moins coûteuse, la réalisation du gage, sauf à sauvegarder, sauf à rendre insaisissable la portion de biens capable de faire vivre une famille par le travail ? Pourquoi n’avons-nous pas poussé plus loin l’expérience si heureusement commencée par M. Brisson, le jour où il réussit à restreindre le nombre des droits fixes d’enregistrement et de timbre,qui frappent aveuclément les situations les plus intéressantes ? Pourquoi pouvons-nous encore répéter, au seuil du siècle prochain, ce mot de Sismondi : « Lever un impôt sur les dettes d'un homme et sur ses procès, ne parait pas moins déraisonnable que d’ès lever un sur les maladies » ?...