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Le Voltaire, 9 mars 1902

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Le Voltaire
9 mars 1902


Extrait du journal

Ces Messieurs, ajoute t-il, sont venus chez nous, iis ont été reçus ou hôtes estimés, nous avons fait do notre mieux, mais nous ne pousserons pas la courtoisie jusqu’à leur céder la propriété de notre maison 1 Et M. Baragnon, avec force détails et un grand accent de sincérité, prouve clair comme la lumière du jour que M. Jules Lemaître et son ami M. Joseph Ménard n’ont été accueillis avec empressement que par les royalistes, et que, s’ils ont été tort applaudis au cours de leur réunion, ils ne l’ont été uniquement que par les royalistes enchantes de leur entendre taire la procès de la République, ravis de les entendre rééditer contre les républicains au pouvoir leurs odieuses accusations, se pourléchant en un mot les babines de toutes les injures, de toutes les calomnies qui forment le fond de toute harangue nationaliste et qui ; allaient droit au cœur des assistants, tous...
Le Voltaire (1878-1930)

À propos

Lancé le 5 juillet 1878, Le Voltaire remplace Le Bien public d'Émile Ménier à l’occasion du centenaire de la mort du célèbre philosophe des Lumières. Administré par Charles Marpon, copropriétaire, et dirigé par Aurélien Scholl, il se définit comme le « Figaro des républicains », soutenant d’ailleurs la politique de Gambetta. En juin 1879, Julien Lafitte remplace Scholl à la direction. Au final, Le Voltaire aura su se démarquer par la qualité de ses journalistes et contributeurs tels qu’Émile Zola, les frères Goncourt, Guillaume Livet ou Paul Alexis.

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