Extrait du journal

8e tous côtés, menaçaient la République, jusque dans ses assises, pour arrêter le mouvement antimilitariste qui gangrenait notre pays, M.Clemenceau emplissait les prisons. Son successeur les ouvre toutes grandes à tous ces ( m'as-tu vu » des plus outrancières doctrines. Et tout étonnés, certains s'a.perçoivent que le danger dont ces piètres bouleverseurs menaçaient notre société n'existait pas, que tout le mal qu'on les accusait d'avoir déjà accompli n'était qu'une duperie, et que notre pays est aujourd'hui ce qu'il était hier, pacifique avant tout, mais patriote tout de même et très profondément. Et du désordre des administrations, fie l'inéluctable nécessité de maintenir toujours et quand même les sévérités aveugles dont on avait frappé sans enquête préalable, des fonctionnaires coupables, en avait-on assez joué ?...