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L’Écho d’Alger, 2 mars 1928

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L’Écho d’Alger
2 mars 1928


Extrait du journal

Elle est à marquer parmi les appétits plutôt aiguisés de cette -douce époque, l'âpreté qu'apportent là jouir de leurs moindres avantages les héritiers des Gloires littéraires. Déià. du vivant du grand homme, l'on avait usé du trait d'union pour se mieux lier au nom de l'Illustre et attirer ainsi sur son chapeau un peu du vert de ses lauriers. Dès après l'enterrement, et par le plus de temps possible, dure la picorrée : il n'a jamais assez grêlé dans les écuelles ; on trouve toujours un peu à grimeliner, à publier, après des inédits, des carnets, après des carnets, des lettres, après des lettres, des billets : après les billets, l'on irait bien jusqu'à éditer, s'il se pouvait la peau des tiroirs. Que le renom du mort — comme c'est souvent le cas — souffre de pareil empressement ; il n'importe, pourvu que l'entreprise paie ou, à défaut, motive quelque bruit flat-...

À propos

L'Écho d'Alger était le grand quotidien de l'Algérie française. Fondé en 1912 par Étienne Baïlac, journaliste français né en Algérie, il fut le premier journal colonial à utiliser des photographies de presse. Le journal eut pendant longtemps une sensibilité de gauche, et prônait ainsi le dialogue entre patronat et classe ouvrière en plus d’être favorable à une égalité accrue entre arabes et français. Plus tard, pendant la guerre d'Algérie, il devint le farouche défenseur de l’Algérie française.

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