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L’Écho d’Alger, 4 septembre 1933

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L’Écho d’Alger
4 septembre 1933


Extrait du journal

La mort soudaine de M. Georges Leygues a fait apporter au programme de la journée des modifications importantes. Après un échange de coups de téléphone entre la préfecture de SaintErieuc où M. Paul-Boncour a passé la nuit, et la présidence du Conseil à Paris, il avait été décidé, à 1 heure du matin, que Je ministre, qui devait assister à un vin d'honneur à la mairie de Trébeurden, puis faire un pèlerinage au monument aux morts, avant de se rendre à l'inauguration du monument à Aristide Briand, prononcerait simplement un discours devant le médaillon du pèlerin de la paix et rentrerait aussitôt à' Paris....

À propos

L'Écho d'Alger était le grand quotidien de l'Algérie française. Fondé en 1912 par Étienne Baïlac, journaliste français né en Algérie, il fut le premier journal colonial à utiliser des photographies de presse. Le journal eut pendant longtemps une sensibilité de gauche, et prônait ainsi le dialogue entre patronat et classe ouvrière en plus d’être favorable à une égalité accrue entre arabes et français. Plus tard, pendant la guerre d'Algérie, il devint le farouche défenseur de l’Algérie française.

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