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L’Écho d’Alger, 5 novembre 1914

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L’Écho d’Alger
5 novembre 1914


Extrait du journal

La France, dans son désir persistant de paix et de modération, demanda des explications au. Gouvernement turc. Ce dernier rejeta la responsabilité du bombardement sur les officiers allemands qui commandaient les - bateaux. La France demanda alors à la Turquie de renvoyer ces officiers allemands à son service ou de supprimer le pavillon turc. La Turquie ne faisant pas de réponse nette, les trois ambassadeurs de France, de Russie et d'Angleterre ont quitté Constantinople. « Si la France n'obtient pas la réparation qui lui est due, elle prendra, d'accord avec ses alliés, à son jour- et son heure, les mesures qu'exigeront ses intérêts et sa dignité. Elle se fera respecter de tous ses ennemis déclarés ou déguisés....

À propos

L'Écho d'Alger était le grand quotidien de l'Algérie française. Fondé en 1912 par Étienne Baïlac, journaliste français né en Algérie, il fut le premier journal colonial à utiliser des photographies de presse. Le journal eut pendant longtemps une sensibilité de gauche, et prônait ainsi le dialogue entre patronat et classe ouvrière en plus d’être favorable à une égalité accrue entre arabes et français. Plus tard, pendant la guerre d'Algérie, il devint le farouche défenseur de l’Algérie française.

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