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L’Écho d’Alger, 7 juillet 1922

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L’Écho d’Alger
7 juillet 1922


Extrait du journal

de la conscience française que l'on essaye de dévoyer en semant son chemin d'inventions mensongères et déprimantes, fait essentiellement partie du plan de la propagande allemande, qui n'est pas morte hélas ! avec la guerre, qui a ressuscité sous la République aussi vivace qu'elle fut du temps de Guillaume II et qui trouve toujours des millions de marks or à sa disposition même quand les caisses de l'Etat sont vides. Nous discréditer à l'étranger, notamment en Amérique, en Angleterre et en Italie, en nous faisant passer pour des impérialistes assoiffés d'on ne sait quel esprit fou de conquête et en même temps nous faire douter de nous-mêmes, en jetant la suspiscion sur ceux qui dirigent nos destinées, tel est le commencement de revanche que préparent les agents allemands, dont nos communistes se font — Dieu sait à quel prix — tes collaborateurs complaisants....

À propos

L'Écho d'Alger était le grand quotidien de l'Algérie française. Fondé en 1912 par Étienne Baïlac, journaliste français né en Algérie, il fut le premier journal colonial à utiliser des photographies de presse. Le journal eut pendant longtemps une sensibilité de gauche, et prônait ainsi le dialogue entre patronat et classe ouvrière en plus d’être favorable à une égalité accrue entre arabes et français. Plus tard, pendant la guerre d'Algérie, il devint le farouche défenseur de l’Algérie française.

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