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L’Écho d’Alger, 17 novembre 1918

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L’Écho d’Alger
17 novembre 1918


Extrait du journal

Des permissions seront accordées au personnel de la flotte aussitôt que les circonstances rendront la chose possible ; on apportera des modifications dans le service ordinaire en temps de guerre. Toutefois, étant donné que des sous-marins allemands peuvent se trouver encore en mer sans avoir connaissant de l'armistice, que la mission d'escorter les navires qui seront livrés et internés incombe dans une large mesure à la flotte britannique et que tous les dragueurs de mines doivent être employés à déblayer la mer, ni les officiers ni les marins ne peuvent être dispensés de service avant un certain temps....

À propos

L'Écho d'Alger était le grand quotidien de l'Algérie française. Fondé en 1912 par Étienne Baïlac, journaliste français né en Algérie, il fut le premier journal colonial à utiliser des photographies de presse. Le journal eut pendant longtemps une sensibilité de gauche, et prônait ainsi le dialogue entre patronat et classe ouvrière en plus d’être favorable à une égalité accrue entre arabes et français. Plus tard, pendant la guerre d'Algérie, il devint le farouche défenseur de l’Algérie française.

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