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L’Écho d’Alger, 21 novembre 1929

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L’Écho d’Alger
21 novembre 1929


Extrait du journal

Enfin, on transporte processionnellement la malle en osier dans le domicile du détenu, on constate qu'elle peut circuler aisément d'une pièce dans l'autre et on conclut que, du moment où elle a pu entrer chez lui, elle en est certainement ressortie. avec un cadavre dans l'intérieur. Une éraflure est relevée sur le mur de l'escalier qui conduit à la cave. Cette éraflure s'ajoute aux trois poils de renard et à la poussière d'osier pour confondre Almazoff qui n'en peut mais. Il n'est certainement pas le seul à Paris chez lequel une malle d'osier puisse facilement circuler d'une pièce à l'autre, pas le seul dont l'habitation porte les traces d'une éraflure. Vingt malles peuvent circuler à l'aise sous l'Arc de triomphe et l'on n'accuse pourtant pas le glorieux Inconnu d'avoir assassiné Rigaudin....

À propos

L'Écho d'Alger était le grand quotidien de l'Algérie française. Fondé en 1912 par Étienne Baïlac, journaliste français né en Algérie, il fut le premier journal colonial à utiliser des photographies de presse. Le journal eut pendant longtemps une sensibilité de gauche, et prônait ainsi le dialogue entre patronat et classe ouvrière en plus d’être favorable à une égalité accrue entre arabes et français. Plus tard, pendant la guerre d'Algérie, il devint le farouche défenseur de l’Algérie française.

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