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L’Écho d’Alger, 24 mars 1922

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L’Écho d’Alger
24 mars 1922


Extrait du journal

1 Ils disent que les locataires appelés à bénéficier des prorogations prévues par les lois antérieures devront, en sus des prix du loyer, contribuer, chacun pour sa part et au prix du prorata de. son loyer, à l'augmentation subie depuis le 1er août 1914, des prestations payées pour la commodité des locaux et qu'ils devront, en sus. supporter une part de l'impôt sur le. revenu. Les locataires devront, en outre, pour contribuer dans'les mêmes conditions à l'augmentation subie par les dépenses d'entretien, payer "5 pour cent du prix du loyer, tel qu'il était en 1914. Ne supporteront pas cette double augmentation : 1° les locataires dont le loyer a déjà été augmenté depuis 1914; 2° les locataires qui bénéficient de la prorogation au titre de mobilisés et qui l'ont été dans la zone dés armées ; 30 les réfugiés des régions libérées, petits locataires....

À propos

L'Écho d'Alger était le grand quotidien de l'Algérie française. Fondé en 1912 par Étienne Baïlac, journaliste français né en Algérie, il fut le premier journal colonial à utiliser des photographies de presse. Le journal eut pendant longtemps une sensibilité de gauche, et prônait ainsi le dialogue entre patronat et classe ouvrière en plus d’être favorable à une égalité accrue entre arabes et français. Plus tard, pendant la guerre d'Algérie, il devint le farouche défenseur de l’Algérie française.

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