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L’Écho d’Alger, 29 mai 1927

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L’Écho d’Alger
29 mai 1927


Extrait du journal

Dans la soirée du 14 novembre dernier, près de Saint-Hilarion,. arrondissement de Rambouillet, les gardes particuliers Blin et Torchéux surprenaient en flagrant délit de braconnage les frères Henri et Hilaire Cùauvron; Ceux-ci, à la vue des deux gardes, prirent la fuite. Sommés de s'arrêter, l'un d'eux, Hilaire Chauvron, tira dans la direction du garde Blin qui, atteint au visage et au cou, ne tardait pas à succomber. L'autre garde, M. Torcheux. bondit sur le meurtrier et voulut le désarmer ; il réussit à faire tomber son fusil. Alors, Hilaire Chauvron, désarmé, cria à sein frère qui se tenait debout, l'arme à la bretelle :. « Tuele, mais tue-le donc! » Mais ce dernier ne bougea pas. Hilaire Chauvron réussissant à se dégager; ramassa son fusil et mit en joue le garde qui lui demanda grâce pour ses enfants. -...

À propos

L'Écho d'Alger était le grand quotidien de l'Algérie française. Fondé en 1912 par Étienne Baïlac, journaliste français né en Algérie, il fut le premier journal colonial à utiliser des photographies de presse. Le journal eut pendant longtemps une sensibilité de gauche, et prônait ainsi le dialogue entre patronat et classe ouvrière en plus d’être favorable à une égalité accrue entre arabes et français. Plus tard, pendant la guerre d'Algérie, il devint le farouche défenseur de l’Algérie française.

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