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L’Écho d’Alger, 30 novembre 1944

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L’Écho d’Alger
30 novembre 1944


Extrait du journal

Comme le dit un rédacteur diplomatique de l'Agence française de presse à Paris, « il n'est pas d'institutions démocratiques qui tiennent sans l'existence de partis organisés. Un parti unique est une invention totalitaire ». En France, actuellement, les vieux partis qui se regroupent, révisent leurs principes. Les hommes qui — de tous les horizons — se sont unis dans les mouvements de résistan- , ce travaillent à s'unir autour de programmes communs. On nous parle de la création d'un grand parti travailliste français. Le fait essentiel est que l'union acquise avec le symbole du générai de Gaulle pour la libération, se maintienne pour la reconstruction et les réformes sociales qui rendront à la patrie sa force et sa grandeur....

À propos

L'Écho d'Alger était le grand quotidien de l'Algérie française. Fondé en 1912 par Étienne Baïlac, journaliste français né en Algérie, il fut le premier journal colonial à utiliser des photographies de presse. Le journal eut pendant longtemps une sensibilité de gauche, et prônait ainsi le dialogue entre patronat et classe ouvrière en plus d’être favorable à une égalité accrue entre arabes et français. Plus tard, pendant la guerre d'Algérie, il devint le farouche défenseur de l’Algérie française.

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