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L’Écho de Paris, 3 mai 1936

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L’Écho de Paris
3 mai 1936


Extrait du journal

Cette fois>ci c'est le grand jour, le jour définitif, et je dois encore — ayant tant de fois en cette place lassé mes lecteurs de mes avertissements 'et de mes appels — je dois cependant rassembler toutes mes forces et jeter dans la mêlée un dernier coup de clairon. Il faut voter national ! Il faut repousser avec mépris les candidats de division, les candidats soi-disant patriotes qui se maintiennent au second tour au risque de faire passer un homme du Front populaire. Il faut voter au nom de la discipline et de l'union, les yeux fermés, sans discuter,.pour les candidats nationaux désignés à vos suffrages. Vous n'avez plus à vous occuper des hommes auxquels vous allez apporter vos bulletins. II en est qui méritent votre affection et votre estime. Il en est dlautres qui se sont fourvoyés dans la bataille, que le hasarda servis, et qui ne sont pas dignes de l'honneur qu'ils sollicitent. Tant pis. Ne regardez que le drapeau qu'ils tiennent entre leurs mains. Dans certains cas, vous devrez sans hésiter marcher pour des adversaires de vos idées les plus chères, pour barrer la route à des adversaires pires encore... C'est pénible, mais il le faut... La loi électorale est ce qu'elle est. On l'utilise telle qu'elle est. On en tire le meilleur parti possible, dans le seul intérêt général, et en ne pensant qu'au bien du pays. Donc,, pas une faute ! " Pas une désobéissance ! Pas une défection ! Une yoix de plus ou de moins, ce peut être une victoire ou un échec. Une voix de majo'rité dans le: pays, cela peut donner un jour une voix de majorité au parlement, et décider du sort de la patrie. Ah oui ! pas une faute ! Vous savez qui attaque, vous savez à qui nous voulons barrer la route les communistes/ les moscoutaires et tous leurs alliés, complices de leur trahison. Je sais bien qu'aujourd'hui ils se croient certains de la victoire. Mais d'abord, il n'est pas certain qu'ils l'aient. Et quand bien même Ils l'auraient, elle sera précaire, si nous nous sommes montrés nombreux, disciplinés, unis. Confiance, courage, on les aura ! Votez national ! HENRI DE KERILLIS....

À propos

Fondé en 1884 par Aurélien Scholl et Valentin Simond, L’Écho de Paris était un grand quotidien catholique et conservateur. Il était sous la coupe financière du célèbre homme d'affaires Edmond Blanc, propriétaire notamment de plusieurs casinos et hôtels de luxe à Monte-Carlo.

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