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L’Écho de Paris, 6 septembre 1897

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L’Écho de Paris
6 septembre 1897


Extrait du journal

Notre marine. C'était au mois de juillet dernier, au Sé négal. L'aviso Y Ardent, éreinté par plu sieurs années de séjour à la côte occiden tale d'Afrique, recevait l'ordre de rentrer en France pour y désarmer. En exécution de cet ordre, il arrivait le 19 août à Lorient, son port d'attache. Là, il trouvait le Goé land, bateau du même type, désigné pour le remplacer. Le Goéland, entré aussitôt en armement, se disposait à nous quitter, quand — c'était nier— on lui découvrait tout à coup une avarie telle qu'il fallait renoncer a l'idée de lui faire prendre la mer ! Qu'a fait alors le ministre ? Avec un sang-froid imperturbable, il a envoyé à l'ar senal de Lorient l'ordre de réarmer pure ment et simplement le vieil aviso que, six semaines auparavant, il déclarait nors de service. Nous n'inventons rien. Mais tous les efforts des ingénieurs lorientais ont été vains. L'Ardent, complètement fourbu, s'est obstiné à demeurer au port qu'il avait eu tant de peine à atteindre. De guerre lasse, le ministre va, dit-on, désigner un troisième bâtiment....

À propos

Fondé en 1884 par Aurélien Scholl et Valentin Simond, L’Écho de Paris était un grand quotidien catholique et conservateur. Il était sous la coupe financière du célèbre homme d'affaires Edmond Blanc, propriétaire notamment de plusieurs casinos et hôtels de luxe à Monte-Carlo.

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