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L’Écho de Paris, 21 février 1937

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L’Écho de Paris
21 février 1937


Extrait du journal

La direction des usines Peugeot ne poursuivra les pourparlers que lorsque les usines de Sochaux seront évacuées Besançon, 20 février. — Le Comité du syndicat des métaux de Sochaux a tenu ce matin, à 10 heures, une réunion à laquelle assistait M. Croizot, secrétaire général du Syndicat des métaux de Paris. Celui-ci a fait voter, à l'unanimité, les pleins pou voirs à la délégation syndicale pour conduire les conversations avec la di rection des usines Peugeot, mais cel le-ci vient de réaffirmer sa volonté de ne poursuivre les pourparlers que lorsque les usines seront évacuées. A ceci, les ouvriers répondent qu'ils n'évacueront les locaux que s'ils ob tiennent des garanties formelles en ce qui concerne le relèvement des sa laires et le maintien à l'atelier de carrosserie de l'ouvrier déplacé....

À propos

Fondé en 1884 par Aurélien Scholl et Valentin Simond, L’Écho de Paris était un grand quotidien catholique et conservateur. Il était sous la coupe financière du célèbre homme d'affaires Edmond Blanc, propriétaire notamment de plusieurs casinos et hôtels de luxe à Monte-Carlo.

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