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L’Écho de Paris, 26 mars 1892

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L’Écho de Paris
26 mars 1892


Extrait du journal

La promotion de M., le général Hervé, qui dirige avec tant de distinction la 11e division d'infanterie, au commandement d'un corps d'armée est imminente. On nous écrit de Marseille : « Dans une lettre rendue publique au mois de janvier; le commandant du 15e corps avait justifié le déplacement du 1er hussards par l'insuffisance des moyens d'instruction dont disposait ce régiment. » Le général de division Bignon, ins pecteur permanent de la cavalerie des corps d'armée du Midi réside à Marseille. Il n'avait pas été consulté par le comman dant du 15e corps sur l'état de l'instruction d'un régiment qui, tous les ans, grâce au climat de la Provence, a ses recrues en état de faire campagne six semaines plus tôt que dans les autres garnisons de cava lerie où, en hiver, le travail au dehors est forcément très rare. » Il est avéré que le commandant du 15e corps n'a pas inspecté une seule fois le 1er hussards sur le terrain de manoeuvres. Des considérations qui ont dû échapper au ministre de la guerre ont seules pu déterminer la demande d'envoi à Valence de cet excellent régiment. » M. le général Bignon a défendu le 1er hussards auprès du commandant du 15e corps. M. le général Mathelin n'ayant ?as cru devoir revenir sur ses apprécia tions, le général inspecteur de la cavalerie des 14e, 15e et 16e corps a demandé à être placé par anticipation, pour raison de santé, dans le cadre de réserve ». La détermination à laquelle s'est arrêté M. le général Bignon fait autant d'honneur à son esprit de discipline qu'à sen carac tère. Il emportera dans sa retraite>les re grets de tous les officiers de cavalerie; Le départ, prématuré de M. le général Bignon permettra de présenter au conseil des ministres du 2 avril la nomination comme divisionnaire de M. le général de brigade comte Duhesme, que sa santé très précaire avait fait ajourner à la fin de l'année dernière....

À propos

Fondé en 1884 par Aurélien Scholl et Valentin Simond, L’Écho de Paris était un grand quotidien catholique et conservateur. Il était sous la coupe financière du célèbre homme d'affaires Edmond Blanc, propriétaire notamment de plusieurs casinos et hôtels de luxe à Monte-Carlo.

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