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L’Écho des vallées, 18 mars 1858

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L’Écho des vallées
18 mars 1858


Extrait du journal

18 Mars 1858. H y a longtemps qu’on a dit et écrit que si l’on voulait sérieusement faire quelque chose pour l’insti union des enfants de la classe manuellement tra vailleuse de la société, réduite à un minime salaire journalier, il fallait non seulement ouvrir des écoles gratuites, mais payantes, vu, que le labeur des enfants des pauvres gens est indispensable à la famille entière , dont les morceaux de pain sont comptés. Il parait que celte idée philantropique commence de se faire jour, car on nous signale des écoles fondées dans le département de la Loire-Inférieure par les soins de la Société Industrielle de Nantes, où sont enseignés le dessin linéaire, l’arithmétique et la géométrie , l’écri ture et la grammaire. Ces écoles ne sont pas que gratuites, on paie les élèves, qui reçoivent une somme de 1 fr. 50 c. par mois, pour subvenir à leur entretien. Une somme pareille est déposée à la caisse d’épargne, dont le livret est mis à la disposition de l’élève quand il a terminé ses études, durant lesquelles il reçoit chaque semaine trois kilogrammes de pain pour* sa nourriiure. Et si l’enfant est orphelin ou étranger à la ville on le loge gratuitement. Honneur aux hommes vraiment chrétiens qui ont pris l’initiative d'une idée toute évangélique : Fais à autrui ce que tu voudrais qu’il te fût fait. Nous ne saurions trop engager les départements d suivre un si bel exemple et à le propager de ville eu ville. — Plusieurs personnes portent sur leur habit, atta chée avec un ruban quelconque des médailles accor dées par des sociétés de sauvetage, d’incendie, d’in dustrie et autres. Nous devons prévenir le public qu’aucune décoration, autre que celles décernées par le Gouvernement ne peuvent èlre exhibées ostensible ment sans courir le risque d’être atteint par des pour suites judiciaires qui frappent le porteur d’une amende...
L’Écho des vallées (1836-1883)

À propos

L’Écho des vallées est un journal pyrénéen, qui a paru entre le 15 juillet 1836 et le 24 juin 1883. À cette date, il renvoie ses lecteurs vers une autre publication départementale, l’Avenir des Hautes-Pyrénées. Entre le 19 mars et le 15 août, à la suite de la Révolution de février, il prend le nom de Sentinelle du peuple. Peu de temps après la chute du Second Empire, il prend le sous-titre « Journal catholique conservateur des Hautes-Pyrénées ».

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