Extrait du journal

Le combat du faubourg de Vienne A partir de cet instant, le XXVe ; corps français, venant de Tours par • la rive gauche de la Loire, poursuivait rapidement sa marche vers Blois. Le 28 janvier 1871, notre artillerie, en batterie sur le coteau de : Saint-Gcrvais, salua de quelques obus les tirailleurs prussiens embusqués dans le faubourg de Vienne. Les mobilisés de l'Indre, les chasseurs à pied, et des bataillons ’ de ligne occupèrent les rives du • Cosson, tandis qu’une longue colonne avec deux canons et une mitral- ■ lest remontait le cours de la Loire en suivant le chemin de halage. Le combat devint violent, acharne. Nos , soldats entraînés par des chefs intrépides, les Pourcct, les de Chabron , les Villebois-mareuil, firent des prodiges. En certains endroits du faubourg il y eut des luttes corps à corps entre Allemands et Français. L’ennemi, surpris par la soudaineté de l’attaque, déconcerté devant la fougue de nos troupes, lâcha pied de toutes parts. Pour protéger leur retraite les Prussiens essayèrent — sans succès d’ailleurs — de mettre le feu aux deux mines placées sous les arches du pont de Blois. Ils ne réussirent qu’à détruire la passerelle jetée au-dessus de l’arche qui avait sauté le 10 décembre. Nous finies cent prisonniers....