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L’Écho nogentais, 15 février 1885

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L’Écho nogentais
15 février 1885


Extrait du journal

au drame. J’en ai imaginé un autre plus vrai. Le commandeur arrive au souper ; la salle du festin est prête, les lumières étin cellent, les Heurs embaument, les plus belles senoritus de Madrid ont voulu assis ter au châtiment du criminsl, et sont là radieuses et parées. On se met à table, et le souper commence. l’eu à peu, le sang glacé du commandeur se réchauffe, sa lèvre ébauche un sourire, et il pardonne à don Juan, eu échange de la fêle qu'il lui offre I — Et après l — Après? C’est ici que la moralité de mon dénouaient éclate. Don Juan ne meurt pas : ses crimes étant absous, il se hâte d’en commettre d’autres. Il fait de nouvelles victimes, triomphe dans de nouveaux duels ; d’Espagne il passe en France, de France il se rend en Italie, cela dure ainsi pendant de longues années. L’Age vient enfin, les cheveux blanchissent, ses caisses se vident, car il a jeté son or à tous les vents de la folie, il est devenu vieux et laid ; les femmes le fuient, et l’amour s'écarte de lui en se moquant ; don Juan n’est plus don Juan, et il meurt à quatre-vingts ans, perclus du rhumatismes, pauvre, malheureux et aban donné ! Tout le monde applaudit ; seul Loïc, ne dit rien. 11 se contenta de regarder Roberte. Elle était belle vraiment, avec ses yeux...

À propos

Lancé en 1845, L'Écho nogentais était un journal hebdomadaire publié à Nogent-sur-Seine. Soumis au silence pendant la Seconde Guerre mondiale, le journal réapparaît à partir de 1947. Il cesse de paraître en 1956.

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