Extrait du journal

L’industrie fait de jour en jour de tels progrès , les perfeclionnemens que reçoit chaque objet pro mis au commerce sont si rapides que, pour ne pas rester en arrière du mouvement qui s’opère dans toutes les branches, les magasins de province doi vent fréquemment s’alimenter de tout ce qui a rap port à la spécialité qu’ils embrassent. Paris, foyer central du monde iudustiel, est surtout la source oit l’on va puiser ; cYsl de ce vaste bazar que sortent nue masse de produits destinés b satisfaire tous les besoins , tous les goûts, toutes les fantaisies. Cette nécessité de recourir à la capitale n’échappe point à ceux qui comprennent les exigences de notre époque. M. F. Boulet, libraire à la Rochelle , comme les années précédentes , y a payé . celle année , son tribut. Pendant un séjour de trois se maines à Paris , il a fait des achats considérables et réuni l’assortiment le plus varié , le plus riche , le plus complet qui se puisse voir, en fait de livres , de fournitures et d’oruemens de bureaux ; tout ce que le talent peut produire , tout ce que l’imagina tion des artistes peut créer d’utile, d’ingénieux et de coquet a fixé son attention , est devenu l’objet de sou choix. 11 s’est attaché principalement à concilier les idées de luxe avec celles du bon marché, de sorte que l’on trouvera chez lui une infinité d'objets marques au coin du bon goût et do l’élégance , dans les prix les plus minimes comme dans les prix les plus élévés Vers le quinze du mois de Décembre , les maga sins de M. Boulet seront pourvus des marchandises qu’il vient d’acheter. Alors un détail plus précis , plus circonstancié en sera donné. Le que l’on peut assurer dès aujourd'hui, c’est qu’il ne manque u

À propos

Lancé en 1828, le Journal commercial, littéraire et d'annonces judiciaires de La Rochelle donnait toutes les semaines des renseignements de première main sur les activités du port de La Rochelle. En 1829, il change de titre pour devenir L'Écho rochelais, mais reste fidèle à sa formule, amalgame de renseignements financiers de proximité et de bruits de couloir mondains. Le journal paraît jusqu'en 1941.

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