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L’Écho saintongeais, 3 juillet 1904

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L’Écho saintongeais
3 juillet 1904


Extrait du journal

Et l’enquête dure toujours... ! Et les dépositions lorsqu’elles ne sont pas insignifiantes, continuent à être contradictoires. M. Joseph Besson, peut-être, aurait pu rendre iutéressante la séance à laquelle il a été convoqué, mais le rédacteur du Petit Dauphinois réclame à cor et à cris les assises, et malgré son serment de dire toute la vérité, il Sarde de Conrard le silence pruent. On se montre très irrrité dans le monde politique de la droite contre M. Besson qui n’a pas fourni la moindre preuve à la commission. Un député de la Droite assurait que si M. Besson n’avait pas ap porté cette preuve, c’est qu’il ne l’avait pas. — Il y a un mois, disait-il, nous lui avions offert une très forte somme pour qu’il nous donnât la preuve ; il a refusé, et nous avons alors compris qu’il n’y avait rien de ce côté. Quant aux Chartreux, on peut dire qu’ilsontplutôtune mauvaise presse, même parmi les journaux amis de leur Ordre. On sait que le prieur Dom Michel, après avoir lancé les plus graves accusations contre M. Combes (Dom Michel prétend en effet qu’un intermédiaire lui aurait été envoyé par le gouvernement), refuse de faire connaître le nom du pseudo ambassadeur. Il faut dire que Dom Michel n’agit pas de son plein gré. * * A quoi tiennent les choses ! Il y a plusieurs années, la Fédération française de la Libre pensée voulait organiser à Rome un congrès inter national. Le gouvernement italien refusa l’autorisation. Que ces temps sont changés... ! grâce à l’attitude de Pie X, au moment du voyage à Rome de M. Loubet. Le gouverne ment italien accorde cette année non seulement son consentement, mais encore le Congrès se tiendra au Collège Romain., Le Congrès Universel de la Libre Pensée s’ouvrira à Rome le mardi 20 septembre prochain, à 10 heures du matin, dans la salle des fêtes, mise à la disposition de la Fédéra tion internationale par le Ministre de l’Instruction publique de l’Italie. Les savants et les penseurs les S lus illustres du monde entier, epuis Berthelot jusqu’à Bjornson, ont donné leur adhésion et promis leur concours. La Commission permanente d’Or ganisation pour la France va pu blier incessamment le programme....

À propos

Lancé en 1875, L'Écho saintongeais était un quotidien régional implanté à Saint-Jean-d'Angély. Il sera publié jusqu'en 1941.

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