Extrait du journal

C’est en 1877 que, sur la proposition de M. Ph. deChennevières,alors directeur des beaux-arts, M. Waddington, ministre, provoqua la première réunion, sous le titre énoncé plus haut. A cette épique, et depuis vingt-cinq ans, le congrès des sociétés savantes existait, mais l’art en était tenu à l’écart, et M. de Chennevières s’étonna avec raison « de ne point voir dans cette réunion, où la province avaitétéconviée à envoyer touteequi chez elle entretient les nobles principes d’étude et d’activité, les représentants d’une certaine classe de ces sociétés, et non la classe la moins vivante et la moins agissante*. Et il s’expliquait : « Je veux parler des sociétés des Amis des arts,qui, depuis trente ans, se sont multipliées sur toute la surface de la France à côté des Sociétés d’archéologie, de sciences et d’agriculture, et ont fortement contribué à développer dans les populations des grandes villes les germes des goûts les plus élevés, les plus civilisateurs, et la pratique quasi populaire des plus attrayants exercices de l’intelligence humaine. *...