Extrait du journal

Mous nous sommes, dès la première heure, prononcés pour un examen viril et sans ménagement de nos oublis, de nos erreurs et de nos fautes : les nier, Us contester ne sert à rien. C'est, une faiblesse contre laquelle nous devons nous élever sans craindre de blesser des amours-propres trop susceptibles ou des satisfactions attardées. Mais il ne servirait pas davantage, de méconnaître les x fleurs très réelles dont h' génie galion n'a cessé, même aux heures de décadence et Je découragement, d voire privilège. Si ces qualités natives avaient i té mieux cultivées, plus méthodiquement développées, soutenues par des principes d’activité et d»* succès plus modernes, nul doute que nous ne redouterions aucune concurrence, aucune rivalité. La flexibilité, l’ingéniosité, les facultés suprêmes de compréhension, d'adresse, de tact et de finesse, distinguent notre race. Il lui manque de l’esprit association et d’organisation pour toucher à la perfection. Créons-le. I! faut aussi l’affranchir des mauvaises conditions dans lesquelles tout, son travail st1 trouve disqualifié, amoindri, enchaîné. 11 faut lui restituer la force perdue, dont la porte ne lui est pis imputable, mais simplement aux difficultés, routines et obstacles du milieu politique, administratif et social....