Extrait du journal

A l’ami René Nicod. C’est le jour du term• qu’on voit Le mieux la misère incurable : Cet exode de misérable En route vers le nouveau toit. L’essieu grince. Le pavé gras Fatigue plut l'homme qui tve Et tire encore, sans rien dire, Son vieux lit et son matelas. La mère suit avec les mioches. Des mômes vêtus de haillons Dont les yeux clairs, pleins de rayons, Suivent des rêves de brioches. Parfois, quoique ayant dent les mains, Quelque verrerie, une lampe. La femme et les pauvres gamins Aident un peu dans une rampe. Au fond de quelque trou sans air, Ils vont vivre toujours de même Et, simplicité du problème, Pour eux, aujourd'hui c'est hier. Leur destin n’a pas (Vautre terme. Dans trois mois un monsieur Vautour Les mettra dehors d son tour Pour défaut de paiemen4 du terme. Georges Qalbrun....