Extrait du journal

par Abel GARDE Y par une appréciation exagérée de la si tuation. la manifestation, non seulement de discordes déprimantes, mais encore d’une transformation sociale à caractère révolutionnaire. Deux sortes de peuples peuvent, à l’heure présente, être suivis dans le monde : ceux qui ont abdiqué entre les mains de l'autoritarisme, et ceux qui conservent leur confiance dans le libre jeu des institutions démocratiques, géné ratrices d’une puissance plus stable, parce que mieux acceptée. Notre choix est fait. Nous entendons que la démocratie reste victorieuse. Mais, pour qu’elle vive et remplisse sa mission, il faut la préserver du désordre, la liberté ne pouvant trouver son compte ni dans la dictature ni dans l’anarchie. UNE OPINION FONDEE -w\v M. Georges Monnet trouve le pain trop cher Amiens, 31 octobre. — Parti ce matin de Paris, en compagnie de son chef de cabinet et de M. Proche, secrétaire de la Fédéra tion de# Coopératives, M Georges Bonnet, ministre de t Agriculture, est arrivé à Amiens à 10 11 2U. Le ministre s'est rendu aussitôt à la boulangerie-coopérative, où il a été reçu par le préfet de la Somme, le président de l’Office des céréales et les administrateurs de la boulangerie. Après avoir visité en détail tous le»* services de ce vaste établis sement. le ministre a assisté à un vin d'honneur au cours duquel VI. Gilet, admi nistrateur délégué, lui a souhaité Ja bien venue. En lui répondait, M. Monnet a déclaré qu’il avait entrepris cette tournée d'études afin de recueillir des renseignements en <• qui concerne le prix du pain, qui, d une façon générale, est trop élevé. Le ministre a ajouté qu'il espérait pou voir démontrer, par des exemples, aux meuniers et aux boulangers que leur mar ge de bénéfice est suffisante et qu'ils ne doivent (ms l’exagérer, au moment où sont appliquées les nouvelles lois sociales. Le ministre a, en outre, annoncé que, dès son retour à Paris, il prendrait des dé cisions A ce sujet. A 11 heures M. Monnet a quitté Amiens pour se diriger sur Arras et Lille. VENTE D’UNE PARCELLE DU CLOS-VOUGEOT...