Extrait du journal

n’ont pas créé les réparations. Lu difficulté est due ail fait non pas que des réparations ont été exigées, mais au fait qu’il y a quel que chose à réparer. « Ce dont il s’agit, c’est ceci : les dégâts existent-ils ? Doivent-ils être réparés ? Et qui doit les payer ? « Si l’Allemagne ne paie pas, ce seront la France et la Belgique qui devront les payer. » L'orateur déclare alors que la France ne peut pas renoncer aux droits qu’elle a a chu tes si chèrement : u 11 serait injuste, dit-il, de lui demander pareille renonciation. On ne peut vraiment pas .s'attendre à ce que la France se sou mette au jugement d une conférence où l’Allemagne, T Autriche-Hongrie, la Russie et les pays neutres sont représentés. Il se rait injuste de demander à La France de se soumettre à un jugement portant sur quel que chose qui affecte son existence d une façon aussi vitale, alors qu elle a pour elle, au sujet des réparations, les droits que lui confèrent les traités. a Voilà les deux points qu’il faut, établir nettement des le début, attendu que c'est sur eux que portent principalement les at taques. » LA RESTAURATION DE L’EUROPE « On a ten»\ dit M. Uoyd George, de nombreuses conférences sons les auspices de la Société des nations ; elles ont abouti à de bons résultats, mais fias a tous les ré sultats qu’elle cherchait à atteindre. Mais ce serait, une grande faute de s’imaginer qu’une conférence a échoué parce qu’elle n’a pas atteint tous les résultat# qu’elle se proposait. d Je ne comprends pas, continue M. Lloyd George, que le parti ouvrier condamne les conférences. Le gouvernement actuel ne du rera pas éternellement. Ori m'assure que notre coalition est moribonde. Je ne sais pu.» qui nous succédera, mais je tiens à prévenir nos successeurs quels qu’ils soient qu'étant donné létal actuel do 1 Europe ils ne pourront continuer sans conférences. i.e monde a tellement souffert que son relève ment sera lent et nécessitera des consul tations de ses plus éminents docteurs. « a Gènes, seront rassemblés les repré sentants d’environ trente nations. Lu né cessite d’un tel rassemblement repose sur le lait que l’Europe, par suite de la guerre, esl dévastée depuis l’Atlantique jusqu’aux monts Oural. Quelques pays de cette sur face ont plus ou moins souffert, mais il n’y a aucun qui ne souffre pas des conséquen ces de lu guerre. » (Voir la suite en dernière heure.4...