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L’Ère nouvelle, 5 mars 1920

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L’Ère nouvelle
5 mars 1920


Extrait du journal

rang d’honneur que mérite son éminente dignité sociale. Je crois qu’un théoricien de l’ordre et du piogrès comme l’était Auguste Comte, s il avait pu lire la déclaration de la C. G. T., y aurait trouvé, sous un style qui n’est pas le sien, un peu de son esprit. Moi, j’y retrouve et j’y signale cet « amour du bien public » qui échauffait et éclairait nos aïeux, à la veille de cette Ré volution de 1789, où, depuis tant d’années, j’habite par la pensée et par l’étude, et qui, un peu trop oubliée, contient tant de leçons d’avenir. — C est un lieu commun de gémir sur la vague de paresse, sur la vague d’égoïs me : pourquoi ne saluerions-nous pas cette vague de sagesse audacieuse et créatrice qui va peut-être, si la sottise ne se jette pas au travers, régénérer notre vieux monde dé crépit ? Que tous les hommes de bonne volonté se mettent donc enfin d accord pour collaborer à l’avenir ! A. AULARD....

À propos

L’Ère nouvelle a été fondée en décembre 1919 par deux socialistes déterminés, blessés de guerre : Yvon Delbos (1885-1956) et Gaston Vidal (1888-1949). Elle se définit en se sous-titrant « L’Organe de l’entente des gauches », et restera tout au long de son existence proche du parti radical. Malgré son faible tirage, le journal exerçait une influence importante dans le monde parlementaire.

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