Extrait du journal

ment... Cette machination est possible ? Quoi de plus simple ? Qu’y a-t-il de plus aisé que de fabriquer du billet, de le vendre toujours moins cher, d avilir le prix d’un produit qu’on fabrique à volonté ? C’est d’une facilité enfantine... « Nous avons quelque peine à croire — écrivait récemment M. Charles Gide, avec sa modération coutumière — que le gou vernement allemand ait lait l’effort né cessaire pour éviter la dépréciation du mark, alors que nous apprenons que l’émission du billet a dépassé 300 mil liards de marks et augmente à raison de un à deux milliards par jour. » Une correspondance de Berlin, en date du 17 octobre, affirmait que la circulation fiduciaire allemande s’enflait de 5 mil liards de marks par jour. Il est clair que la Reichsbank peut# fabriquer ce qu’elle veut, et augmenter à son gré les chiffres portés sur ses coupures... L’abaissement méthodique du mark constitue un puissant moyen d’asservis sement du prolétariat, mis à la mer ci de ses employeurs. Gros argument...