Extrait du journal

cerveaux aient dirigé la machine et le per sonnel, que des produits aient été établis. Dans une affaire, des gens apportent leur argent ; on leur donne un titre qui leur vaudra l’intérêt, salaire fixe de leur pécune et le dividende, part des bénéfices ; d’autres gens apportent leur travail ; présentement, on les embauche, on les paie à l’heure ou aux pièces et on est quitte à leur égard. Demain, avec l’action de travail obliga toire. on donnera aussi à ces gens un titre semblable à celui délivré aux gens qui apportent leur argent. De la sorte, capital e t i travail, au moment où commence leur colla- 1 boration, seront égaux, étant tous les deux apporteurs de valeurs, et ils resteront asso ciés dans la gestion, dans la bonne et la mauvaise fortune. Situation identique, sauf que les actions de travail ne pourront être possédées que collectivement. Il y a peu à faire pour aboutir à ce résul tat. Il suffit d’ajouter à une de nos lois de 1917 l'obligation. 11 y aura ensuite, après avoir ainsi réglé l’avenir, à imposer au pré sent des mesures transitoires. L’intérêt du pays est d’aller, de tout son élan, vers ce qui est le progrès et la vie. Qu’il mette tout *on espoir dans le travail, car sans lui le capital ne serait qu’une richesse morte. Qu'il donne au travail tous ses droits, toute la justice, s’il veut la force, la prospérité, le bonheur. Justin GODARY, député....