Extrait du journal

La note responsive, comme on disait jadis, est d'une longueur insolite. Le gouvernement grec déclare qu'il n'est pas moins désireux que l'Europe de maintenir la paix générale, mais qu'il ne croit pas que le nouveau régime autonome adopté par l'Europe puisse mettre un terme à l'état révolutionnaire de la Crète. « Ce régime aurait, dit-il, le sort des différents systèmes administratifs qui furent expérimentés chez elle. La révolution et l'anarchie continueraient à agiter le pays. Le fer et le feu dans la main d'un fanatisme aveugle continueraient leur oeuvre de destruction et d'extermination d'un peuple qui, assurément, ne mérite pas un pareil sort. » Et il insiste pour que les puissances rendent à la Crète ce qui lui avait déjà été accordé lors de l'affranchissement des autres provinces formant l'organisme hellénique et la réunisse à la Grèce, à laquelle, rappelle-t-il, elle a déjà appartenue au temps de la présidence de Capo d'Istria....