Extrait du journal

A côté de lui, se trouve Edgar de Narsy. C’est le fils d’un pieux gentilhomme de la plus vieille gentilhommerie de la basse Bretagne. lia une dizaine dcmillê francs de rente. Il mange trente ou quarante mille francs par an. Il est grand et mince et, quoiqu’il ait la poitrine un peu rentrée et le dos un peu voûté,Use compare volontiers à l’Apollon du Belvédère. Comme il est pâle, H pose pour les beaux mélancoliques du romantisme byronien. Il est brave, déclare-t-il; mais ses actes sont prudents. En réalité, il pose tout simplement et ne fait pas autre chose. Il pose pour les ongles, pour les dents, pour le pied, pour' la main, pour..., je n’en finirais pas. Il se prétend invincible auprès des femme# et espère qu’un jour, il en trouvera une, accompagnée de cent mille livres de rente. Jusqu’à présent il n’a eu que des déceptions et prétend que ce sont les triomphes de son dédain....