Extrait du journal

vateurs et réfugiés, tous gens paisibles. Jamais la Gestapo n'y avait eu affaire. Il y avait bien le voisinage des bois de Betchat, qui servaient de refuge aux maquisards les plus hardis de la région, mais ceux-ci se montraient rarement dans lé village. Aussi, quand les faucheurs qui se rendaient aux champs aperçurent à micôte une file de camions boches, ils ne s'inquiétèrent pas : c'était sûrement pour Betchat. Et avant que ces lourdauds soient là-haut, les autres dégourdis auraient décroché depuis longtemps. Ce n'est pas à une vingtaine armés de revolvers et de mitraillettes qu'ils tiendraient tête à une colonne d'assaut pourvue de mitrailleuses et de mortiers....