Extrait du journal

Les Lettres françaises publient aujourd’hui le début du chapitra XLV1 du « Docteur Faustus », du grand écrivain allemand Thomas Mann, Ce roman, qui va paraître prochainement dans sa traduction française, due à Louise Servicen, aux Editions Albin-Michel, est le récit de la vie d’un compositeur de musique, Adrian Leverkuhn, « racontée par un ami », L’histoire de l’Allemagne en constitue la toile de fond, et l’auteur donne de cette histoire une explication psychologique par l’âme allemande, la « germanisé », dans ce qu’elle a de contradictoire avec « l’humanisme ». Par là s’explique sans doute l’accent désespéré de la méditation du récitant de cette chronique devant le destin allemand. Mais, de même que le Faust de René Clair, devant le miroir qui lui montre son destin, le refuse et fait naître la liberté de cette nécessité comprise, jugée et repoussée, nous savons aujourd’hui de toute l’espérance qu’on peut avoir dans la République démocratique allemande que le « statisme » est sans poids devant la conscience politique prise par les démocrates allemands à la éviter le retour....