Extrait du journal

quant au Grand Prix de la République, il apparais, lui aussi, comme ce qu’il est réellement. Quelques esprits exaltés ou prévenus y ont vu une machine de guerre contre l’A.C.F. La réflexion a vite fait évanouir ce mirage. Le Grand Prix de la République n’est pas plus séditieux que le Circuit des Ardennes ou le Circuit de la Brescia. Est-ce le fait de le courir à Aix, en France, et de faire dépenser en France et non à l’étranger l’argent français à Aix, c’est-à-dire, à notre avis, dans le plus beau cadre du monde, qui constitue un élément agressif? Est-ce le fait de l’avoir doté d’un premier prix de 150,000 francs, d'avoir associé au bénéfice de la victoire le mécanicien, cet humble ignoré, ce brave méconnu? Estce d’avoir essayé de remettre en honneur la vente des voitures de course, en dotant le propriétaire de la voiture? /Tout cela nies guère sérieux. ‘Si le Grand Prix de la Republique est mauvais pour l'industrie, il y a un moyen bien simple de s’en rendre compte. C’est de laisser aux constructeurs le soin de s’y engager ou de ne pas s'y engager. Ceux auxquels la course plaira y viendront. Ceux auxquels la course ne plaira pas n’y viendront pas. C’est pourtant bien simple, et c'est ce qui vient de se passer pour le Grand Prix et la Coupe. quant au reste, je crois que c'est simplement l’affaire des pouvoirs publics....