Extrait du journal

Au lendemain de l’attentat du PalaisBourbon, on avait parlé de pourparlers entre les puissances, en vue d’hue entente pour la répression des méfaits de l’anarchiste et des agitateurs divers qui s’y rattachent plus ou moins. Il s’agirait, [lisait-on, d’établir, par convention internationale, toutes les mesures policières et pénales propres à défendre la société contre les bandits qui s’appliquent à la terroriser. Il parait que ces bruits manquaient de fondement, du moins dans la forme que l’on attribuait aux pourparlers. Aucune puissance ne semble disposée à en prendre l’initiative. Un moment l’on a pu penser que la Russie et la France, en raison de leur union, débuteraient,dans la direction morale de la politique européenne, par une action commune dans le ont indiqué. Il n’en a rien été. quant |à l’Allemagne, depuis la retraite du prince le Bismarck, elle tend manifestement à renoncer peu à peu au rôle de puissance initiatrice. Encore moins allait-il songer, dans cet ordre d’idées, à l’Angleterre. Le gouvernement de la Reine n’est nullement revenu de sa politique traditionnelle d’isolement.Il se peut que le cabinet de Vienne ait sondé avec la circonspection qui caractérise sa diplomatie les divers cabinets. On dément.aujourd’hui que mette démarche ait revalu le caractère d’une proposition d’action commune....