Extrait du journal

Parisiens! ne vous frappez pas, mais cependant, apprenez, pour votre gouverne, que vous êtes destinés, tous destinés, à périr de malcmort dans lu rue, par rencontre avec un véhicule automobile. Quand seront venus les temps olympiques, des entrepreneurs avisés vont dans les avenues et sur les boulevards, jeter de nouveaux et rapides taxis ; la S. T. (L K. P., ou Société de Tr;ms|Hjrt eu Commun de la Région Parisienne, s'apprête, de son côté, à y lancer des autobus qu'elle qualifie de légers et qui partiront complets pour ne s’arrêter qu'au terminus. Ça va être joli et je ne vois guère que les athlètes pratiquant le saut en hauteur et en longueur qui pourront su risquer à traverser le carrefour de Châteaudun ou la place de la République. ( air, enfin, si Von veut bien s’en rapporter au bilan d une seule journée de Paris et de sa banlieue, on reste tout étonné d'avoir circulé, la veille, dans la capitale de la Franco et d< n’avoir pas été rayé du nombre des vivants par quelque chauffeur incapable ou distrait ou bien encore par quelque wattman dont la seule excuse eût été que ses freins ne fonctionnaient pas....